mercredi 29 décembre 2010

Le Top 100 des meilleures chansons juives


Qu'est-ce que la chanson juive ? Vaste question à laquelle ont sans doute merveilleusement répondu deux génies en la matière, le compositeur américain Jerome Kern et son parolier Oscar Hammerstein II, discutant d'un projet de comédie musicale sur la vie de Marco Polo. Hammerstein demande à Kern, “Voilà une histoire qui se déroule en Chine, dont le héros est italien, et qui sera racontée par un Irlandais. Quel genre de musique vas-tu composer ?” Kern répond “Ce sera de la bonne musique juive.”


Cette histoire, narrée par le magazine américain Tablet, figure dans l'article qu'ils consacrent à  leur sélection des 100 meilleures chansons juives de tous les temps, évidemment très subjective. De la liturgie au folklore, en passant par le rock, les standards de Broadway et le hip hop, on y retrouve pêle-mêle Bob Dylan, Kol Nidre, Amy Wynehouse et... l'Internationale ! Cette liste et les argumentaires qui accompagnent le choix de chacune des chansons est réjouissante (pour lecteurs anglophones), mais frustrante pour les amateurs de chanson française, puisque le seul représentant francophone de cette "top liste" est Serge Gainsbourg, avec "Je t'aime... Moi non plus" (une chanson définitivement très juive :-) N'hésitez donc pas à laisser vos commentaires rageurs à la suite de cet excellent article de Tablet Magazine. En attendant d'établir une "contre-liste", que jewpop se fera un plaisir de concocter (vos suggestions sont les bienvenues !), voici trois chansons qui méritent amplement d'y figurer, tout en haut de la liste !



mercredi 22 décembre 2010

Salsa con Klezmer !

Un groupe de passionnés de salsa dans la communauté juive parisienne, ça existe ! "JewSalsa", créé et animé par David El Shatràn, musicien, professeur de salsa et de danses latines, réunit régulièrement ses aficionados pour des cours de salsa tous niveaux et des soirées-rencontres que jewpop a déjà évoqué voilà près d'un an.

Jewpop est ravi d'être associé comme sponsor à la soirée JewSalsa qui clôt en beauté l'année 2010 ! Dimanche 26 décembre, sur la péniche Le Charleston, vous pourrez vous échauffer à partir de 17h avec les cours de salsa de David, avant de danser au son de son groupe de fusion latin-klezmer "Cigarillos en el Shtruddle", puis d'enchaîner sur un mix de DJ El Shatràn, décidément infatigable ! Toutes les infos sont disponibles sur la page Facebook de l'événement.


A notre connaissance, "Cigarillos en el Shtruddle" est le premier groupe français qui tente l'expérience du mélange détonant des musiques latines et klezmer à l'image de ce qui se pratiquait au USA dans les années 50 et 60. Gageons que "Cigarillos en el Shtruddle" trouvera rapidement un large public, et pas seulement au sein de la communauté juive française. En attendant une première vidéo ou enregistrement du groupe, voici une petite perle musicale que David El Shatràn nous a fait découvrir, venue des USA, The Klezmer Company Orchestra. Oy qué sabor !

mercredi 15 décembre 2010

Un nouvel album live pour Matisyahu !

C'est le 1er février 2011 que le prochain album de Matisyahu sera dans les bacs aux USA, et disponible en téléchargement sur le web. Les fans du chanteur connaissent par coeur son premier album enregistré en public en 2005, "Live at Stubb's", qui l'a fait connaître du grand public et des amateurs de reggae.


Avec "Live at Stubb's II", Matisyahu propose des tas de surprises à son public. En vous rendant sur le site matisyahuworld.com, vous pourrez y télécharger gratuitement le mp3 du titre "Time of Your Song", mais aussi choisir entre différentes options d'achat de l'album, comme le "super deluxe" package pour fans. Du collector à la pelle, avec la version vinyle 180g les éditions Deluxe CD et DVD,  des titres exclusifs en  téléchargement, une lettre réservée aux fans où l'artiste évoque sa carrière et son retour dans la légendaire salle de concert du Stubb's à Austin, mais aussi un keffieh israélien en édition limitée,  un t-shirt, un livre de 40 pages, le tout à pré-commander dès maintenant ! (74,99$)

En attendant le 1er février, voici le trailer du DVD :


                           


lundi 13 décembre 2010

Esti Ginzburg, l'arme de séduction massive de Tsahal

Contrairement à sa consoeur Bar Rafaeli, la top model Esti Ginzburg, 20 ans, a revêtu l'uniforme l'année dernière pour le plus grand bonheur des futurs appelés de Tsahal, à qui elle dispense de judicieux conseils sur les différentes options proposées par l'armée israélienne. Nul doute que les talents de communicante de la jolie Etsi sauront convaincre les plus rétifs.

Si l'on peut aisément constater, à la vision de ce cliché, que les photographes de Tsahal ne sont pas les plus doués pour mettre en valeur la plastique d'Esti Ginzburg, on pourra toujours se consoler en admirant quelques photos de la célèbre série qu'elle a réalisé pour une marque de maillots de bain, qui ont fait le tour de la planète et  le bonheur des amateurs de sports nautiques. Visiblement, Esti n'a pas besoin de flotteurs.
Elle aime aussi les vieilles pierres, avec une appétence toute particulière pour les colonnes doriques.

Esti a perdu la clé de sa chambre, sauras-tu l'aider à la retrouver ?


Esti Ginzburg explique son engagement dans cette video. Le régime culinaire de l'armée semble lui avoir réussi !


Et ne manquez pas cet hilarant article parodique publié sur le sujet dans lepost.fr

jeudi 9 décembre 2010

Silas Hardoon, le nabab juif de Shangaï

L'incroyable saga de Silas Hardoon, juif irakien émigré en Chine à la fin du XIXè siècle, à la fois négociant d'opium (à une époque où le trafic était légal) et promoteur immobilier qui métamorphosa Shanghaï en une ville moderne, sortira sur les écrans en 2011. C'est le réalisateur Taylor Hackford ("Officer et Gentleman", auteur également du formidable biopic "Ray"), qui a mis en scène la vie stupéfiante de cet enfant pauvre devenu l'un des tycoons de l'Asie du début du XXè siècle.


  
Né en 1851 à Bagdad, Saleh Hardun (son nom d'origine) quitte l'Irak avec sa famille à l'âge de 5 ans, pour rejoindre Bombay. Il y sera éduqué dans une école destinée aux enfants juifs nécessiteux, fondée par David Sassoon, autre juif irakien ayant fait fortune en Inde, à la tête d'un véritable empire commercial.  Silas, encore adolescent, rejoint la société de Sassoon et se fait remarquer à 17 ans, pour son sens remarquable du commerce. Il est d'abord envoyé à Hong Kong,  mais 6 années plus tard, est renvoyé de la société pour des raisons restées mystérieuses. Sans un sou, il débarque à Shangaï ,où la communauté juive irakienne présente dans la ville lui trouve un job de collecteur de loyers dans la filiale locale de la société Sassoon.


C'est le début de la formidable réussite de ce visionnaire, qui créera l'architecture du Shangaï du XXème siècle, aujourd'hui disparue avec l'avènement du régime communiste chinois. Sans vouloir retracer ici toute la vie de ce personnage extraordinaire, que l'on retrouvera bientôt sur les écrans, il faut savoir qu'il est le seul étranger à avoir eu droit à son propre personnage dans un opéra chinois ! Vendeur d'opium, bâtisseur, alchimiste, avare et philanthrope à la fois, Juif converti au bouddhisme, il fût marié à une prostituée chinoise qui deviendra sa muse et principale influence, Luo Jialing (Liza Roos), eurasienne de confession bouddhiste, ayant probablement des origines juives... Un Juif de Shangaï, M. Myers, affirmait en effet qu' Hardoon lui avait révélé les origines juives du père de sa femme, de nationalité française. Luo et Silas adoptèrent plusieurs enfants chinois, élevés dans la tradition bouddhiste, ainsi que neuf enfants d'origines différentes, qui furent élevés dans la tradition juive.

Si la résidence d'Hardoon, palais de rêve connu sous le nom de Aili Garden, finit en ruine, ravagée par un incendie, elle est restée mythique à Shangaï. A sa mort, en 1931, Hardoon fût enterré dans ses jardins au grand dam de la communauté juive de la ville, scandalisée. On doit aussi au nabab la construction, en 1927, d'une superbe synagogue d'architecture moderniste, Beth Aharon, qui fit office de refuge et de dortoir pour des centaines de juifs d'Europe réfugiés à Shangaï lors de la montée du nazisme. Elle accueillit aussi l'école rabbinique biélorusse Mir Yeshiva, qui fut la seule institution du genre à réchapper à la Shoah. De cette synagogue, détruite en 1985 pour y construire à la place un gratte-ciel (jamais érigé !), il ne reste aujourd'hui qu'un bloc de pierre visible au musée de Shangaï. La plupart des réalisations de Silas Aaron Hardoon ont aujourd'hui disparu. Avec The Merchant of Shangai, le réalisateur Taylor Hackford tient un beau sujet, l'histoire d'un petit juif pauvre de Bagdad dont la fortune fut estimée, à sa mort, à 21 billions de dollars actuels. 


jeudi 2 décembre 2010

Hanouka's Best Videos 2010


Depuis l'avènement d'Internet et des réseaux sociaux, fini les traditionnels voeux de Hanouka, la mode est aux videos, photos et autres cartoons postés sur Facebook ou envoyés par mails à vos familles et amis. Jewpop vous a sélectionné quelques clips, dessins animés et autres chansons improbables et totalement swing ! "Que les lumières de Hanouka illuminent vos sourires et ceux de toutes celles et tous ceux que vous aimez" (Bébert le livreur).

Hanouka à New-York, chanté par l'excellent Jewish Boys Band Six 13, pour promouvoir le mouvement de jeunesse américain NCSY. Groovy !

"Dreidel Dreidel Dreidel" est le standard américain de Hanuka par excellence, repris dans de multiples versions. Le chanteur et hazan Kenny Ellis fait swinguer Hanuka dans l'esprit du big band de Count Basie, avec cet extraordinaire "Swingin' Dreidel" !


On fête aussi Hanuka en Allemagne, et avec beaucoup d'humour ! Pour internautes germanophones.


Restons dans l'ambiance kraut, avec Achhhhhhnold the governor ! "Danse avec Hanukator", comme l'a intitulé avec beaucoup d'humour Laetitia, qui nous a envoyé cette hilarante video. 


Un dessin animé pour expliquer aux tout-petits l'histoire de Hanouka ? Et leur apprendre l'anglais de concert : Sesame Street, incontournable !


Enfin, pour éviter de répondre à tous ceux qui vont forcément nous demander l'origine de la photo des deux charmantes blondes qui illustrent ce post, voici les Shlep Sisters, reines du Jewish Burlesque





mercredi 1 décembre 2010

Jewpop wish you a merry Hanukah !


Hag Hanuka Sameach', Joyeux Chanouka, Happy Hanukah ! Comme le dit cette vieille blague américaine, "La différence entre Noël et Hanuka,  c'est qu'il n'y a qu'une façon d'épeler Noël,  alors que personne ne peut se mettre d'accord sur la façon d'épeler Chanukah, Chanukkah, Chanukka, Channukah, Hanukah, Hannukah, etc... Même si vous êtes le dernier des illettrés, vous ne pouvez pas vous tromper". 




Jewpop vous souhaite de très belles fêtes, et en guise de cadeau pour ce premier soir, vous offre un modèle de lettre de voeu de Hanukah, rédigé par un modèle de mère juive.

Mon cher fils et cette personne avec qui tu es marié,


Joyeux Hanouca, et je vous en prie, ne vous inquiétez pas. Je vais bien, même si je respire mal et n’ai plus aucun appétit. Le principal, c’est que vous passiez de bonnes vacances, à des milliers de kilomètres de ta mère qui souffre atrocement. Avec cette carte, je vous ai envoyé mes derniers 10 euros, que vous dépenserez, je l’espère, pour mes petits-enfants. Dieu sait que leur mère ne leur a jamais rien acheté de joli. Et ils ont l’air si maigres sur les photos, les pauvres petits.

Merci beaucoup pour le bouquet que tu m’as envoyé pour mon anniversaire, mon chéri. Je l’ai mis au congélateur, comme ça, les fleurs resteront fraîches pour ma tombe. Ce qui me rappelle qu’on a enterré ta grand-mère la semaine dernière. Je sais bien qu’elle est morte depuis des années, mais j’avais très envie d’aller à un bel enterrement, alors tante Berta moi l’avons exhumée et on a refait les funérailles. Je t’aurais bien invité, mais je sais que la femme avec qui tu vis ne t’aurais pas laissé venir. Je parie même qu’elle n’a jamais regardé la vidéo de l’ablation de mes hémorroïdes, n’est-ce pas ?

Et voilà, il est temps pour moi d’aller ramper jusqu’à mon lit. J’ai perdu ma canne en frappant des voyous qui ont voulu m’agresser la semaine dernière, mais ne t’inquiète pas pour moi. Je commence aussi à m’habituer au froid depuis qu’on ma coupé le chauffage, mais finalement, c’est mieux parce que le lit est tellement gelé que cela anesthésie toutes les douleurs qui me lancent quotidiennement. Surtout, ne songe en aucune façon à m’envoyer de l’argent, je sais que tu en as besoin pour ces vacances si coûteuses que vous prenez chaque année. Embrasse tendrement mes petits-enfants chéris et bonjour à quel-que-soit-son-nom celle qui t’a arraché de mon sein.

Joyeux Hanouca
Maman



lundi 29 novembre 2010

Jazz'n'Klezmer 2010 : une cuvée pétillante ! Part 2

La 9ème édition du Festival Jazz'n'Klezmer se poursuit jusqu'au 13 décembre. Après un départ en fanfare la semaine dernière, très axé jazz, voici la suite de la sélection jewpop de concerts à ne pas manquer, pour goûter à la sauce klezmer épicée de rock, pop, psychédélisme, électro et "Radical jewish culture" !

Le nouveau projet de Yom, l'un des clarinettistes les plus inventifs de sa génération, sera présenté mardi 30 novembre au Café de la Danse (20h, prix des places 20 à 25€). Yom & The Wonder Rabbis est un "Road trip psychédélique dans une Europe de l'Est fantasmée", entre Brit Pop, rock, jazz et klezmer. Entouré de ses "super rabbins" (Manuel Peskine aux claviers, Sylvain Daniel aka SlyDee à la basse et Sébastien Lété à la batterie), Yom transformera sans doute le  public du Café de la Danse en "Golems dancers" ! Immanquable, en attendant la sortie de l'album prévu le 28 février 2011 ("With Love" / Buda Musique).


Jewpop vous reparlera prochainement de l'excellent duo Mazal, premier groupe français a avoir signé sur le prestigieux label de John Zorn, Tzadik. En attendant la prochaine sortie de l'album, le duo composé d'Emmanuelle Rouvray (chant, percussions) et Thomas Baudriller (laptop, contrebasse) se produit jeudi 2 décembre au Centre Barbara Fleury Goutte d'Or (20h, prix des places 15€). L'occasion de découvrir leur très original mélange d'électro-sépharade !

MAZAL Live from BENLT on Vimeo.

Groupe phare de la scène électro-klezmer, Balkan Beat Box vient enflammer la Bellevilloise jeudi 9 décembre (19h, prix des places 20 à 26€). Tous ceux qui ont déjà assisté aux délirants concerts du saxophoniste Ori Kaplan et de son gang savent que la soirée sera chaude, au son des derniers titres de leur récent et excellent album "Blue Eyed Black Boy" (Crammed Discs).


Le festival se terminera en beauté avec le concert du musicien emblématique de la scène nu-klezmer, David Krakauer. Le New Morning accueillera le clarinettiste et son Madness Orchestra lundi 13 décembre (20h, prix des places 30 et 45€), pour une soirée dédiée au répertoire de John Zorn, fondateur du mouvement "Radical jewish cultures", qui a choisi la série de compositions que Krakauer et son groupe joueront sur la scène du New Morning. Mention spéciale pour cette soirée de clôture (et pour la superbe affiche du concert, réalisée par le rappeur et designer Shmoolik).


Toutes les infos sont disponibles sur le blog du festival.

mercredi 24 novembre 2010

Tsahal piège les simulatrices sur Facebook

Lundi dernier, lors d'une séance à la Knesset, le Général de brigade Amir Rogovsky a annoncé aux parlementaires que Tsahal se servait désormais des réseaux sociaux, en particulier Facebook, pour repérer les  "fausses exemptées" de service militaire. Ce ne sont pas moins de six bureaux distincts qui sont chargés de cette chasse très particulière, qui vise les jeunes femmes se déclarant abusivement orthodoxes pour échapper à leurs devoirs militaires. 

La loi israélienne exempte en effet les jeunes filles orthodoxes du service sous les drapeaux, sous réserve qu'elles signent une déclaration sur l'honneur affirmant leur stricte observance des pratiques religieuses, notamment celle du Shabbat et de la casherout.
Selon le Jerusalem Post, près de 42% des jeunes israéliennes seraient exemptées de service militaire, dont 35% pour raisons religieuses. Et pour le Général Rogovsky, plusieurs milliers d'entre elles seraient en fait laïques.

Les techniques utilisées par ces services très spéciaux de Tsahal sont simples. Il leur suffit de créer des profils "bidons", suffisamment séduisants pour attirer dans leurs mailles des utilisatrices de Facebook affichant leur statut d'orthodoxe, puis de vérifier toutes les données mises à disposition par ces dernières afin de cibler les simulatrices potentielles.


Ainsi, l'une ayant posté une photo la montrant dînant dans un restaurant visiblement non-casher, une autre posant dans des vêtements peu conformes aux standards de la "modestie" orthodoxe, se sont vues contactées par ce "Big Brother" d'un nouveau genre pour des explications. Mais l'ingéniosité de ces enquêteurs est sans limite. Les adeptes de Facebook recoivent régulièrement sur leur messagerie des invitations à des événements, soirées, fêtes... auxquelles il est possible de répondre par "Oui", "Peut-être" ou "Non", indiquant ainsi sa possible participation. Tsahal a donc lancé des invitations à des fêtes imaginaires se déroulant le vendredi soir. Pas de chance pour celles, nombreuses, qui ont répondu "Peut-être" ou "Oui". La fête, même costumée, risque fort de se terminer sous un véritable uniforme.

mardi 23 novembre 2010

Menorarty 2010

Mercredi 1er décembre, nous allumerons la première bougie de Hanouka. Jewpop vous propose de découvrir de fabuleuses menorah, arty, design, fun et pleines d'esprit. Il est encore temps de les commander sur le web !

Girly Menorah


Les mamans qui ont gardé leur âme de jeune fille vont adorer cette menorah pop et romantique à la fois, réalisée par la designer israélienne Orna Lalo. Elle est faite d'un mélange de polyrésine, ornée de pièces en cristal de Swarovski, l'embout des bougeoirs étant composé de pièces d'argent et de cuivre. Disponible en rouge, bleu, blanc. A commander sur Moderntribe.com (prix : 98$)

La Menorarbre
Les tout petits seront émerveillés par cette adorable menorah en forme d'arbre, dont les branches s'illumineront chaque jour un peu plus. Dans l'esprit de Orna Cohen Hazam et Shay Peled, les deux artistes israéliens qui ont conçu cette menorah, l'arbre symbolise le foyer au sein duquel toute la famille se réunit pour allumer les bougies de hanouka. Réalisées dans des pièces de métal galvanisées puis enduites, leurs "menorarbres" sont peintes à la main de couleurs naïves, qui prendront vie au fur et à mesure de l'allumage de chaque bougie supplémentaire. Un rêve d'enfant.

Menorah Puzzle


A vous de jouer avec ce puzzle-menorah, créé par le designer israélien Benny Dabach. Ses pièces peuvent se disposer en ligne pour créer une chanoukiah traditionnelle, ou bien selon les formes de votre inspiration. Ludique, originale et très contemporaine, cette menorah en aluminium risque fort de ne pas rester dans un placard le reste de l'année. A commander sur Moderntribe.com (prix : 159$)


Vespa Menorah
Pour fans de Vespas et/ou jeune couple amoureux, cette menorah très "Vacances romaines" apportera une touche dolce vita à votre intérieur de fête. En métal, peinte à la laque, la Vespa menorah tient vraiment la route ! A commander sur Moderntribe.com (prix : 46$)


Industrielle et design 
Les amateurs d'objets contemporains seront séduits par cette menorah très inspirée des formes  industrielles, créée par le designer israélien Adi Sidler. En métal, acier et peinte en or pour le shamash (branche centrale de la menorah), chaque pièce est réalisée à la main. 


ChannuKKit


Super ingénieux, le ChannuKKit ! Un kit de 8 menorahs individuelles, une pour chaque jour de fête, réalisées entièrement en cire, dans toute une gamme de rouges. A commander sur Moderntribe.com (prix : 29$)

lundi 22 novembre 2010

Shyne, de la case prison au Mur des Lamentations

Le 27 décembre 1999, Jamaal Barrow, plus connu dans le monde du hip hop sous son nom d'artiste Shyne, se trouve au Club New York, célèbre boîte de nuit de la Grosse Pomme, en compagnie de Puff Daddy et de sa fiancée d'alors, Jennifer Lopez. Une bagarre éclate entre Puff Daddy et un client, Shyne sort une arme et tire plusieurs fois "en l'air", blessant gravement trois personnes. Arrêté peu après, il est jugé pour tentative de meurtre et condamné à 10 ans de prison en 2001. C'est en 2006 qu'il demande à changer légalement de nom, devenant Moses Michael Levi. Après avoir purgé 9 ans de sa peine, il est libéré en 2009, interdit toutefois de séjour aux USA (originaire de Belize, il se voit contraint d'y séjourner) et se convertit au judaïsme, tendance orthodoxe. Il vit aujourd'hui à Jérusalem.

  
Dans une interview donnée au New York Times, Moses Levi, ayant troqué la panoplie hip hop pour les vêtements traditionnels des juifs orthodoxes, raconte sa rédemption et la découverte de son judaïsme, mélange détonant de "hip hop style" et de convictions talmudiques. "Rien dans la Torah n'indique que je ne doive pas conduire une Lamborghini", affirme le rappeur, ajoutant qu'il avait commencé à lire la Bible à l'âge de 13 ans (notant au passage qu'il s'agit de l'âge de la bar-mitzvah) et qu'il s'était très vite identifié aux israélites, et en particulier au roi David, quand il zonait dans Brooklyn. Un sentiment d'appartenance au judaïsme renforcé, selon lui,  par la découverte des origines éthiopiennes de sa grand-mère maternelle, dont il recherche maintenant les éventuelles origines falashas. 


Si sa pratique religieuse s'est développée en prison sous l'égide de rabbins-aumôniers, il s'est converti en Israël selon la très stricte procédure "giyur lechumra" et étudie intensément auprès de rabbins orthodoxes, tout en préparant son come-back musical. Deux albums, "Messiah" et "Gangland", sont prévus pour mars 2011, signés sur le célèbre label hip hop Def Jam Records. Des albums aux textes naturellement inspirés par sa nouvelle quête spirituelle. L'arrivée de Moses Levi dans la galaxie du jewish hip hop (Matisyahu, Shmoolik, Y-Love, Diwon...) est un événement réjouissant pour tous ceux qui considèrent, à juste titre, que le hip hop est compatible avec la Torah. Mais une chose est sûre, Moses Levi aura du mal à traverser Mea Shearim en Lamborghini, même pendant les jours de semaine. 

Un reportage réalisé par CNN sur Moses Levi

vendredi 19 novembre 2010

1 an, déjà !


Jewpop fêtera demain son premier anniversaire. Un an après son lancement, nous tenons à vous remercier d'être si nombreux - 5000 "visiteurs uniques" mensuels - à nous suivre et à nous soutenir. Pari gagné, voire dépassant nos objectifs initiaux, et qui place jewpop, un an après son lancement, dans le peloton de tête des sites "culturels" de la communauté juive française. Proposer une vision nouvelle et décalée des cultures juives, sans limites et en toute liberté de ton,  telle était notre ambition. Un peu, en toute humilité, sur le modèle de "Heeb", ce magazine new-yorkais si impertinent. Vos réactions enthousiastes, vos encouragements chaleureux, le nombre d'internautes croissant qui rejoignent chaque jour la communauté des fans du site, nous motivent particulièrement pour développer et pérenniser jewpop.

  
Nous continuerons à vous faire découvrir des auteurs, des artistes, des créateurs, des tendances... Et bien sûr tout ce qui nous fait rire du côté des cultures juives. Début 2011, nous lancerons une nouvelle formule, avec un site correspondant pleinement à vos attentes. Plus de sexe, c'est visiblement votre souhait, et ce qui ressort majoritairement du questionnaire envoyé à un échantillon représentatif des fans de jewpop (Certes, on a un peu pipeauté ce questionnaire, qui ne comportait en fait qu'une "question fermée". Il fallait répondre à "Voulez-vous plus de cul sur jewpop ?" et le questionnaire n'a été envoyé qu'à des internautes masculins). 

Pour vous satisfaire pleinement, jewpop deviendra donc jewporn. On va pouvoir enfin passer à un modèle économique rentable.

Alain Granat
PS : Encore un immense merci aux auteurs qui nous font découvrir leurs merveilleux livres, aux artistes qui nous font partager leurs extraordinaires musiques, à tous les créateurs qui nourrissent notre inspiration. Continuez à nous contacter, jewpop est aussi votre média, il est là pour vous soutenir !

mercredi 17 novembre 2010

Koogle, le moteur de recherche qui ne fait pas de boulettes


Que fait un juif orthodoxe qui ne souhaite pas avoir accès à des images impudiques sur Internet ? C'est très simple, il se connecte sur Koogle, le premier moteur de recherche pour surfer casher ! Créé en Israël en 2009, Koogle (jeu de mot sur le plat yiddish Kugel, signifiant "boulette" en français, un gâteau sucré ou salé à base de nouilles ou de pommes de terre selon les recettes) filtre tout contenu à connotation sexuelle, permettant aux juifs orthodoxes désireux d'utiliser le web de surfer en toute quiétude. Bien entendu, aucun service n'est accessible pendant Shabbat, en particulier les commandes sur les sites marchands partenaires du moteur.


Mais les Juifs ne sont pas les seuls à s'être lancés sur le marché du moteur de recherche communautaire. Ainsi, les catholiques peuvent se connecter à... Cathoogle, moteur de recherche basé sur la technologie Google. Cathoogle remonte ainsi les résultats fournis par les sites certifiés catholiques, le résultat de chaque recherche affichant en priorité les pages et sites en relation avec la foi et la religion catholique. Côté Islam, c'est sur I'm Halal (qui se distingue par son nom totalement dissocié de Google) qu'il faut se rendre, pour voir si votre recherche est Haram ou non. Point commun des trois sites : les requêtes à caractère sexuel sont systématiquement éliminées !

Notre préféré reste néanmoins Jewgle. Lorsque vous vous rendez sur ce moteur et faites une recherche, quelle que soit sa nature (De "nude" à "Netanyahu"), le message suivant s'affiche : "Appelle ta mère au lieu de chercher du sexe sur le web !". Cette hilarante parodie propose aussi, lorsque vous cliquez sur l'onglet "maps", la réponse suivante : "Ca te tuerais d'aller rendre visite à ta mère ? Quoi, tu as oublié le chemin ? Utilise Google Maps !". Ce site-gag très réussi est l'oeuvre de Lex Friedman un professionnel du web qui maîtrise visiblement l'humour juif à la perfection.


lundi 15 novembre 2010

Jazz'n'Klezmer 2010 : une cuvée pétillante ! Part 1

La 9ème édition du festival Jazz'n' Klezmer se tiendra à Paris du 21 novembre au 13 décembre, avec une programmation riche en surprises et en artistes étonnants. Jewpop vous livre ses choix avec des concerts à ne pas manquer pour découvrir une scène en pleine ébullition ! Premier volet de notre sélection.


En ouverture du festival, le New Morning, accueillera dimanche 21 novembre à 18h la nouvelle révélation jazz israélienne, le pianiste Omri Mor. Ce jeune musicien surdoué connaîtra sans nul doute le même succès en France que le contrebassiste Avishai Cohen, avec qui il s'est produit. Fusionnant musique andalouse et nord-africaine avec un jazz résolument contemporain, Omri Mor a déjà reçu un accueil enthousiaste du public et des critiques. 

En première partie du trio d'Omri Mor, le groupe Blik, et son extraordinaire chanteuse Noëmi Waysfeld, dont jewpop s'est fait l'écho, voit sa formidable relecture des chants yiddish et russe enfin consacrée, sur la mythique scène du plus prestigieux club de jazz de la capitale. Une soirée incontournable !

Mardi 23 novembre à 20h, le guitariste israélien Yuval Amihai se produira avec son quintet au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme. Ce jeune compositeur installé en France depuis quelques années, lauréat en 2009  du Concours National de Jazz de la Défense,  puise son inspiration dans les chants populaires israéliens, et les fonds dans un esprit qui n'est pas sans rappeler celui du guitariste Pat Metheny. Frédéric Charbaut, a qui l'on doit la découverte de nombreux jeunes artistes, dit de lui "Lorsqu'un jury de spécialistes se tait et devient attentif, c'est bon signe. En mai dernier, lors du Tremplin Jeunes Talents, alors que Yuval Amihai a commencé à jouer et que sont sorties de sa guitare ses mélodies jazz teintées d'Orient, le public et les jurés ont compris que ce quintet n'était pas ordinaire".


Jeudi 25 novembre à l'Espace Rachi (20h30), on aura la chance de voir réunis le pianiste Olivier Hutman (figure majeure du jazz français, sideman particulièrement prisé des musiciens américains de passage à Paris, et également membre de l'excellent projet Klezmer Nova) et la jeune chanteuse Stéphy Haïk, qui ont enregistré ensemble un remarquable album en 2009 ("The Longest Mile"  / dist. Harmonia Mundi). Une occasion unique de découvrir celle que le Village Voice  de New-York décrit comme une chanteuse d'"une sensibilité et une sensualité rares".


Toutes les infos sur Jazz'n'Klezmer 2010 sont disponibles sur le blog du festival




mercredi 10 novembre 2010

Une collection peu orthodoxe


20 ans après Jean-Paul Gaultier, la jeune griffe danoise Uncommon Creatures s'inspire des vêtements portés par les juifs orthodoxes pour sa première ligne automne/hiver 2010. En détournant avec une classe étonnante les traditionnels caftans, chapeaux et autres vêtements sombres des hassidim de leur fonction "modeste", Uncommon Creatures propose des pièces sobres et audacieuses à la fois, dans des tonalités majoritairement noires, blanches et grises. L'esthétique gothique est très présente, avec un sens de l'avant-garde qui séduira les fashion victims peu orthodoxes.


Uncommon Creatures a été fondé par deux jeunes créateurs, Christina Højris Ottosen, 27 ans, et Jens Kold-Christensen, 24 ans. C'est ce dernier qui a eu l'idée, après un voyage à New-York, de s'inspirer de ce thème, fasciné par la prestance d'un jeune hassid croisé dans une rame de métro new-yorkais.


Dans une récente interview donnée au Jewish Chronicle, Christina Højris Ottosen déclare "Ne vouloir offenser personne", ajoutant qu'il serait "dommage de brider sa créativité sur une telle source d'inspiration, si incroyable !". Elle reconnaît que certaines pièces (tee-shirts notamment) peuvent être perçues comme provocantes, et qu'elle ne sait pas si elle oserait se promener dans les quartiers juifs de New-York ainsi vêtue. Et vous ? Pour trouver les créations d'Uncommon Creatures, il faudra vous rendre à Londres, toujours en avance en matière de marques pointues.


Toutes les infos sur le site web uncommon-creatures.com/

lundi 8 novembre 2010

Jonathan Brecher ne respecte rien, vraiment rien !


Retenez bien ce nom : Jonathan Brecher. Un genre de Ben Stiller mâtiné d'Adam Sandler pour l'humour, la belle gueule en plus, ce jeune comédien fait ses débuts dans un one man show décapant, "Jonathan Brecher ne respecte rien !", dans la grande lignée des meilleurs spectacles de stand up. Exercice pourtant ardu, qu'il réalise à merveille dans un cadre totalement décalé, collant parfaitement à son univers comique très inspiré par l'humour juif new-yorkais.

A quelques encablures de la place Pigalle, entre un bar à hôtesses et un sex shop, le théâtre baptisé Le Bout (!!!) accueille les spectateurs dans une salle de... peep show ! Confortablement installés dans des fauteuils moelleux, dont il vaut mieux oublier les saines occupations des clients de jadis, nous voyons débarquer, sur une petite scène ronde pavée de lumières discoïdes, un jeune homme a priori "bien sous tous rapports". Exceptés ceux qu'il va nous narrer pendant une petite heure, avec ses parents, ses compagnes, son "ashkenazité", entre autres...


Avec sa tête de gendre idéal frais sorti d'HEC, cravate club rayée sur chemise Oxford bleu ciel et pantalon kaki Gap, voix de basse chaude et sensuelle, Jonathan Brecher se régale visiblement à bousculer ses spectateurs à coup de vannes obscènes et drôlissimes sur la vie à deux, passant du classique passage de stand up sur son enfance, ses études (un sketch hilarant sur les soirées étudiantes), ses parents, à des personnages foncièrement originaux. Tel ce supporter du PSG à l'homosexualité refoulée consultant son psy, ou encore un délirant mannequin aveugle et pitoyable de forfanterie. Le judaïsme est évidemment abordé, vu face ashkénaze (mais rassurez-vous, les sépharades ne sont pas épargnés non plus !) avec un humour ravageur, qui ne respecte rien, ou du moins pas grand chose. 


Découvrir un nouveau talent comique dans un (ex ?) peep show est particulièrement jouissif. Et n'oubliez surtout pas votre paquet de Kleenex, indispensable pour essuyer vos... larmes de rire.

Voir le trailer de "Jonathan Brecher ne respecte rien !" sur son myspace

Théâtre Le Bout, les 12, 19 et 26 novembre (19h)
62 rue Pi­galle, 75009 Pa­ris
M° Pi­galle
Tél Ré­ser­va­tion : 01.42.85.11.88

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