mercredi 10 mars 2010

"A 5 heures de Paris" ouvre le Festival du cinéma israélien de Paris

La grande salle du Gaumont Opéra était pleine hier soir pour l'ouverture du 10ème Festival du cinéma israélien, en présence de la ministre de la culture israélienne Limor Livnat et du parrain de cette 10ème édition, l'acteur et réalisateur Yvan Attal. Une soirée sur fond de romance contemporaine, avec la projection de "A 5 heures de Paris", première réalisation de Leon Prudovsky,  jeune auteur et metteur en scène de 32 ans, qui a remporté en 2009 le prix du meilleur long métrage de fiction israélien au 25ème Festival International du Film de Haïfa.

La musique est au coeur de ce film empli de charme et de sensibilité, entre vieux tubes français d'Adamo, Alain Barrière, Joe Dassin... chansons populaires russes et sonates de  Beethoven et Chopin. Chacune correspond aux personnages qui vont se croiser et s'aimer dans ce long-métrage rappelant l'univers de Claude Lelouch.

Yigal, chauffeur de taxi, est divorcé et père d'un jeune garçon. Resté en bons termes avec son ex-femme, au point d'envisager de s'associer avec le nouveau mari de celle-ci, il souffre d'une peur panique de l'avion et consulte un psy pour tenter de se guérir de sa phobie. Son fils doit bientôt partir faire sa bar-mitzvah à Paris, et Yigal, fou de chanson française des années 60 et 70, rêve de l'accompagner dans la ville de ses rêves. Son fils sèchant les cours de musique, il rencontre sa professeur, Lina, d'origine russe, et tombe éperdument amoureux d'elle. Problème, Lina est marié à Grisha, médecin parti étudier à Vancouver, qui projette d'y émigrer dès que possible. 


L'idylle qui se noue entre Yigal et Lina n'emprunte rien aux clichés de la comédie romantique américaine. Ici, c'est la complexité des relations amoureuses, décrite avec tendresse et humour, qui donne le ton. Porté par deux acteurs remarquables (Dror Keren dans le rôle de Yigal, parfait dans son rôle d'homme au charme discret, hésitant et parfois faible, et la belle et émouvante Elena Yaralova, impeccable en professeur de piano romantique et frustrée par une carrière de concertiste jamais réalisée), "A 5 heures de Paris" détonne dans un cinéma israélien habituellement plus axé sur des thématiques sociales, politiques ou historiques. Preuve indéniable de son universalité, de sa maturité et de son étonnante diversité.

Sortie en salles : juillet 2010







1 commentaire:

  1. Très joli film. En écoutant les commentaires à la sortie, certains l'ont trouvé peut être un peu trop gentil, mais on en ressort charmé (moi en tout cas) et votre chronique reflète bien l'esprit du film. Très très sympa, votre site !

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