Né en 1970, l'artiste israélien Nir Hod a déjà vu ses oeuvres exposées au Tel Aviv Museum of Art et dans de nombreuses galeries, de Berlin à New York.
Ses visions d'une sexualité liée au fantasme de l'uniforme, associées à des personnages souvent androgynes, ont fait un temps scandale en Israël.
Brisant le tabou du soldat de Tsahal emblématique d'un certain machisme israélien, Nir Hod bouleverse les codes de la société israélienne avec ses grands formats inspirés des hyperréalistes et du mouvement Pop Art, dans lesquels il se met souvent en scène (comme dans la toile ci-dessous, pièce centrale d'un tryptique consacré à la femme en uniforme).
S'il abuse parfois de kitscheries à la façon du duo Pierre et Gilles, il n'en reste pas moins l'un des jeunes peintres israéliens les plus étonnants. On peut le découvrir à la galerie Alon Segev à Tel Aviv (Golda Center, 23 Shaul Hamelech Blvd).
Je comprends que sa peinture ait pu choquer en Israel, en tout cas j'aime beaucoup ! Merci de nous faire découvrir ces aspects méconnus de la culture israélienne.
RépondreSupprimerS'il n'insistait pas autant sur les femmes en uniforme, on dirait vraiment du Pierre et Gilles, vous avez raison ! J'aime beaucoup les hyperréalistes et j'en découvre un nouveau grâce à vous, merci !
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