"N'oubliez pas les paroles" (Nagui), "En route vers 2011" (Arthur), "Spéciales Question pour un champion" (J. Lepers), "Ca va être votre fête !" (Nagui), "Le Marathon des jeux" (Nagui), "Happy Hour" (T. Ardisson), "Danse avec les Stars"(S. Quétier/V. Cerutti)... Ces émissions dont les audiences atteignent des sommets sont mises en musique par un chef d'orchestre hors du commun. David Dahan a réussi la gageure de monter en France un big band devenu incontournable en télévision, à l'image des formations qui rythment les mythiques shows tv d'Outre-Atlantique tels le "Saturday Night Live." Interview de notre Quincy J(ew)ones national.
Jewpop : David, comment rentre-t-on dans le cercle très restreint des orchestres d'émissions de prime-time ?
Jewpop : Entretemps, tu montes également Life, sans doute l'orchestre de soirées privées le plus prisé de France. Tu vois depuis des années la communauté juive dans tous ses états. On est loin de Coco, ou en plein dedans ?
DD : J'adore l'ambiance des mariages ! J'ajoute qu'aujourd'hui, on est très loin de Coco, les fêtes sont beaucoup plus sobres. Le Sentier a fermé, moins de cash circule, et puis les chinois font moins de bar-mitzvah et plus de karaoké. Plus sérieusement, la conjoncture économique fait que les fêtes sont plus recentrées sur la famille, on recherche plutôt une âme qu'épater la galerie ou le concurrent qui tient la boutique d'en face ! Mais je fais aussi beaucoup de grands mariages dans la communauté catholique, qui redécouvre le plaisir d'avoir du live. Et la fête se déroule de la même manière, on passe moins de temps à table et plus de temps à danser sur les Black Eyed Peas que sur des valses Idem dans l'événementiel, fini le temps des fêtes bling-bling, elles sont centrées sur la fusion des salariés au travers de la fête.
Jewpop : Pour en revenir à la tv, c'est quoi, ton truc pour être partout et incontournable, tu couches ou tu arroses ?
DD : Les deux. Non, c'est d'abord une question de rencontres, d'opportunités, et évidemment de compétences. A l'instar des soirées privées où en tant que maître de cérémonie, je gère l'ensemble de la soirée, en tv, on est aux ordres de la prod et de l'animateur. Pas question de toucher au format, ou de dévier les chartes établies d'un pouce, il faut avoir beaucoup de sang-froid et anticiper en permanence, surtout lors des direct comme "Dancing" ou "N'oubliez pas...". Ce qui me plaît dans toute ces aventures, c'est le challenge ! J'ai adoré être en mesure de faire jouer 350 titres pour "N'oubliez pas les paroles" avec 10 jours de répétitions seulement pour l'orchestre (jusqu'à 750 récemment sur un répertoire de 2000 titres!), monter un big band de 17 musiciens pour l'émission d'Arthur et pour Dancing, des musiciens capables de tout jouer, et avec classe ! On a cette chance unique en France, grâce à la world music et au mélange des cultures, de pouvoir offrir au monde les meilleurs orchestres de variété.
Jewpop : Est-ce que tu vois une évolution par rapport à la grande époque des Pierre Porte ("Les rdv du dimanche") / Paul Mauriat, ces orchestres mythiques des 70's ?
DD : Oui ! Car la world n'était pas si populaire à l'époque, on n'écoutait pas encore de reggae, de dub, ni de r'n'b, hip hop et autres titres electro utilisant du sampling a tout va. Ce qui est intéressant dans l'émission "Dancing...", c'est d'arriver à faire groover un pupitre de big band sur des beat electro. On navigue ainsi entre l'image traditionnelle du big band jazzy et la modernité des djs.
Jewpop : Pour conclure, c'est quoi, ton rêve absolu ?
DD : Que mes proches et tous ceux que j'aime soient en bonne santé !
DD : En priant très fort ! Plaisanterie mise à part, j'ai eu l'occasion, au début des années 90, de rencontrer Gérard Pullicino, alors réalisateur des émissions tv des Inconnus. Je collaborais avec Alain Granat à la création des chansons des Inconnus (ndlr : plusieurs titres classés en tête des charts, comme "Auteuil Neuilly Passy"). A la même période, j'ai monté David Dexter D., le premier groupe d'acid-jazz français. Nous avons, avec Alain, produit deux albums entre 1992 et 1997 et tourné en Europe, au Canada et au Japon avec ce groupe. DDD a été le premier band français a être programmé sur MTV Europe, a fait tous les prime tv français, joué devant des scènes de plus de 30 000 spectateurs, du délire total ! Pour en revenir à ta question, c'est Gérard Pullicino qui avait demandé à Alain s'il pouvait assurer l'orchestre sur l'émission "Francovisions" présentée par Nagui. Alain m'a refilé le bébé et voilà comment je me suis retrouvé chef d'orchestre sur un prime ! Nagui m'a mis plusieurs fois le pied à l'étrier.
Jewpop : Entretemps, tu montes également Life, sans doute l'orchestre de soirées privées le plus prisé de France. Tu vois depuis des années la communauté juive dans tous ses états. On est loin de Coco, ou en plein dedans ?
DD : J'adore l'ambiance des mariages ! J'ajoute qu'aujourd'hui, on est très loin de Coco, les fêtes sont beaucoup plus sobres. Le Sentier a fermé, moins de cash circule, et puis les chinois font moins de bar-mitzvah et plus de karaoké. Plus sérieusement, la conjoncture économique fait que les fêtes sont plus recentrées sur la famille, on recherche plutôt une âme qu'épater la galerie ou le concurrent qui tient la boutique d'en face ! Mais je fais aussi beaucoup de grands mariages dans la communauté catholique, qui redécouvre le plaisir d'avoir du live. Et la fête se déroule de la même manière, on passe moins de temps à table et plus de temps à danser sur les Black Eyed Peas que sur des valses Idem dans l'événementiel, fini le temps des fêtes bling-bling, elles sont centrées sur la fusion des salariés au travers de la fête.
Jewpop : Pour en revenir à la tv, c'est quoi, ton truc pour être partout et incontournable, tu couches ou tu arroses ?
DD : Les deux. Non, c'est d'abord une question de rencontres, d'opportunités, et évidemment de compétences. A l'instar des soirées privées où en tant que maître de cérémonie, je gère l'ensemble de la soirée, en tv, on est aux ordres de la prod et de l'animateur. Pas question de toucher au format, ou de dévier les chartes établies d'un pouce, il faut avoir beaucoup de sang-froid et anticiper en permanence, surtout lors des direct comme "Dancing" ou "N'oubliez pas...". Ce qui me plaît dans toute ces aventures, c'est le challenge ! J'ai adoré être en mesure de faire jouer 350 titres pour "N'oubliez pas les paroles" avec 10 jours de répétitions seulement pour l'orchestre (jusqu'à 750 récemment sur un répertoire de 2000 titres!), monter un big band de 17 musiciens pour l'émission d'Arthur et pour Dancing, des musiciens capables de tout jouer, et avec classe ! On a cette chance unique en France, grâce à la world music et au mélange des cultures, de pouvoir offrir au monde les meilleurs orchestres de variété.
Jewpop : Est-ce que tu vois une évolution par rapport à la grande époque des Pierre Porte ("Les rdv du dimanche") / Paul Mauriat, ces orchestres mythiques des 70's ?
DD : Oui ! Car la world n'était pas si populaire à l'époque, on n'écoutait pas encore de reggae, de dub, ni de r'n'b, hip hop et autres titres electro utilisant du sampling a tout va. Ce qui est intéressant dans l'émission "Dancing...", c'est d'arriver à faire groover un pupitre de big band sur des beat electro. On navigue ainsi entre l'image traditionnelle du big band jazzy et la modernité des djs.
Jewpop : Les projets à venir de David Dahan ?
DD : Des tonnes, et depuis toujours, beaucoup de risques aussi histoire de rester en vie. Retour à la prod d'albums avec mon acolyte Alain Granat, le développement d'un concept original de conciergerie musicale, qui fonctionne déjà à merveille au niveau des palaces parisiens, plusieurs émissions en cours, de la musique à l'image pour des films d'entreprise, de grands bals à venir, comme celui des Débutantes ou de la Rose, et j'espère de belles rencontres humaines, c'est mon moteur essentiel !
Jewpop : Pour conclure, c'est quoi, ton rêve absolu ?
DD : Que mes proches et tous ceux que j'aime soient en bonne santé !
Je me souviens de David dexter, jack le jazzman, très très cool !
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