Dans une interview donnée au New York Times, Moses Levi, ayant troqué la panoplie hip hop pour les vêtements traditionnels des juifs orthodoxes, raconte sa rédemption et la découverte de son judaïsme, mélange détonant de "hip hop style" et de convictions talmudiques. "Rien dans la Torah n'indique que je ne doive pas conduire une Lamborghini", affirme le rappeur, ajoutant qu'il avait commencé à lire la Bible à l'âge de 13 ans (notant au passage qu'il s'agit de l'âge de la bar-mitzvah) et qu'il s'était très vite identifié aux israélites, et en particulier au roi David, quand il zonait dans Brooklyn. Un sentiment d'appartenance au judaïsme renforcé, selon lui, par la découverte des origines éthiopiennes de sa grand-mère maternelle, dont il recherche maintenant les éventuelles origines falashas.
Si sa pratique religieuse s'est développée en prison sous l'égide de rabbins-aumôniers, il s'est converti en Israël selon la très stricte procédure "giyur lechumra" et étudie intensément auprès de rabbins orthodoxes, tout en préparant son come-back musical. Deux albums, "Messiah" et "Gangland", sont prévus pour mars 2011, signés sur le célèbre label hip hop Def Jam Records. Des albums aux textes naturellement inspirés par sa nouvelle quête spirituelle. L'arrivée de Moses Levi dans la galaxie du jewish hip hop (Matisyahu, Shmoolik, Y-Love, Diwon...) est un événement réjouissant pour tous ceux qui considèrent, à juste titre, que le hip hop est compatible avec la Torah. Mais une chose est sûre, Moses Levi aura du mal à traverser Mea Shearim en Lamborghini, même pendant les jours de semaine.
Un reportage réalisé par CNN sur Moses Levi
incroyable conversion, vivement Jay-Z ou Kanye...
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