Mandy a 321 amis. Sa femme, Chaya, a 321 amies. Combien de nouveaux couples sont-ils capables de former sur FaceGlat, le nouveau réseau social haredi ? Aucun, car ils n'ont pas la permission de se rencontrer. Ce que Mark Zuckerberg n'avait pas imaginé dans ses délires les plus fous, Yaakov Swisa, un juif ultra-orthodoxe originaire de Kfar Chabad, en Israël, l'a fait : créer un réseau social séparant les hommes et les femmes, comme à la synagogue. Celles-ci sont priées de s'inscrire à gauche de la homepage du site, les hommes à droite.
Le site, lancé récemment, comprend un système de filtre lexical, qui supprime tout commentaire ou statut désapprouvé par les utilisateurs, ainsi qu'un système permettant de bloquer les comptes ouverts par les hommes dans la section réservée aux femmes (et inversement). De futurs développements sont prévus pour prévenir toute usurpation d'identité, ainsi qu'une mystérieuse "Mikveh room" (la pièce du bain rituel), ouverte aux nouvelles les plus "hot" (selon les critères du manager de FaceGlat).
Yaakov Swisa explique que ses motivations sont d'ordre idéologiques plutôt que financières, bien qu'il serait ravi de réaliser un retour sur investissement après les longues heures de travail passées à développer FaceGlat. Plusieurs centaines de comptes ont été ouverts depuis la création du site, et une centaine environ se créent quotidiennement. Le manager de FaceGlat est "convaincu qu'il est plus pratique pour un juif orthodoxe de publier des photos, et tous type de contenus, à des gens du même sexe uniquement", expliquant que "les personnes qui vivent dans la crainte de Dieu, et se préoccupent de l'éducation de leurs enfants, ne peuvent tolérer les photos et publicités visibles sur Facebook", ajoutant qu'il "connaît personnellement des gens qui ont été détruits spirituellement par ce qu'ils ont vu sur le réseau social".
Enfin, pourquoi un mari ne pourrait-il se connecter avec sa femme sur FaceGlat ? Réponse de Yaakov Swisa : "Nous avons réfléchi à cette option, permettant les liens entre hommes et femmes d'une même famille, mais avons eu peur que cela conduise à des situations d'usurpation d'identité". "Finalement", conclut-il, "nous avons pensé qu'il était plus sûr que les couples se rencontrent chez eux, sur le canapé de leur salon".
Alain Granat, traduit de l'anglais d'après un article de Kobi Nahshoni publié sur ynetnews.com
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